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25 août 2008

Pour les champions chinois, l'or olympique vaut beaucoup d'argent

Les athlètes chinois médaillés pendant ces Jeux Olympiques sont assurés de recevoir un confortable pactole, en liquide ou sous forme de cadeaux divers.

La marque de bière Yanjing, troisième brasseur en Chine et sponsor des épreuves aquatiques, a en effet annoncé le 19 août que chaque athlète chinois qui montera sur la plus haute marche du podium recevra en liquide 1 million de yuan (environ 98 700 euros). Les médaillés d'argent recevront 500 000 yuans, et 200 000 iront aux médaillés de bronze. Alors que le pays hôte des JO se targue de 44 médailles d'or (au 20 août), il est fort probable que d'autres marques chinoises se mettent à suivre le mouvement afin de renforcer leur image.

L'argent ne viendra pas seulement des entreprises, puisque le gouvernement compte aussi mettre la main à la poche. L'administration générale du sport de Chine a promis un chèque, non imposable, de 250 000 yuans, de 200 000 yuans et de 130 000 yuans pour les médaillés d'or, d'argent et de bronze. Ces sommes représentent une augmentation de 50 000 yuans par rapport aux Jeux Olympiques d'Athènes de 2004. Les fédérations de tennis et de football, où les athlètes ne sont pas favoris pour gagner une médaille, ont choisi d'ajouter à cette somme 15% si jamais un de leurs athlètes pouvait faire des miracles.

Les gouvernements provinciaux et municipaux veulent eux aussi cette année encore choyer leurs prodiges. En 2004 les gouvernements du Fujian et de Shanghai avaient offerts à leurs athlètes médaillés d'or 500 000 yuans, le Guangdong 200 000 yuans. Sans oublier les cadeaux en nature : la plongeuse chinoise Guo Jingjing, multimédaillée aux Jeux Olympiques et aux Championnats du monde, s'est vue offrir une luxueuse villa dans la banlieue de Shijiazhuang, sa ville natale.

Ces sommes sont bien sûr à rajouter aux revenus que les athlètes tirent de leur contrat avec des marques, qui se sont pressées pour les sponsoriser en vue du pactole des Jeux Olympiques de Pékin. Beaucoup de ces athlètes n'ont pas besoin en fait de ces bonus gouvernementaux. Ainsi Liu Xiang était quasiment garanti d'arriver sur le podium final du 100m haies avant qu'il n'abandonne lundi pour cause de blessure. Depuis 2004, il est une star en Chine et accumule les contrats publicitaires avec différentes marques (Coca, Nike, Visa, Amway etc) qui lui ont rapporté 160 millions de yuans en 2007.

Mais l'administration générale du sport et les différents gouvernements provinciaux ont beau jeu de récompenser ces sportifs : certes leur réussite a représenté des années d'investissements financiers de leur part (entraînements, infrastructures, personnels d'encadrement...), mais cet argent leur revient d'une façon ou d'une autre, puisque les athlètes restent dans le giron de l'état et doivent partager leur revenus...Dans le cas de Liu Xiang, sa carrière est discutée entre les murs de l'association chinoise d'athlétisme. Ses revenus ? 15% vont à son entraîneur, 20% au bureau des sports de sa ville natale (Shanghai) et 15% à l'association chinoise d'athlétisme. Les 50% restants lui reviennent.

Article posté aussi sur Aujourd'hui la Chine sous un pseudo.

19 août 2008

L'équipe chinoise de football fait honte au pays

« Il y a 2 choses qui retiennent les joueurs de l’équipe chinoise de football d’aller disputer des matchs à l’international : leur pied droit et leur pied gauche ». Les Chinois ont honte de leur équipe de foot masculine. Aux nombreuses défaites s’ajoutent l’état d’esprit déplorable des joueurs, connus pour être violents. Le football est aujourd’hui l’un des seuls sports qui résiste encore à la moisson de médailles chinoises...

Le 13 août, le match Chine Brésil s’est soldé par un score sans appel pour l’équipe chinoise : une défaite 3-0. Les supporters chinois se sont mis en colère quand l’entraîneur brésilien Dunga a déclaré plus tard qu’il ne comprenait pas pourquoi les Chinois n’avaient pas plus attaqué alors qu’ils étaient menés au score. Le football est un des sports les plus populaires en Chine avec le basket, le ping-pong et le badminton. Les jeunes Chinois connaissent sur le bout des doigts la composition des clubs étrangers. Beckham, Ronaldinho, Henry sont pour eux des stars. Pour les autorités chinoises, c’est un casse-tête : le pays a l’argent, la réserve de population représentant un vivier inépuisable de talents potentiels, les fans, et pourtant le niveau de l’équipe nationale reste coincé dans les tréfonds de l’amateurisme. Les fans eux-mêmes sont les premiers à critiquer le faible niveau de leur ligue professionnelle, créée en 1994. Mais ce qui les désespère le plus : leur équipe nationale. Non seulement elle accumule défaite sur défaite, mais les joueurs chinois n’hésitent aussi pas à donner quelques coups mal placés aux adversaires qui ont le malheur de se trouver sur leur chemin.

Alors que l’équipe féminine est saluée pour son bon niveau général (elle fut en finale de la coupe du monde en 1999 et la FIFA la classe en 5ème position mondiale), l’équipe masculine n’a pas ce bonheur. A Pékin elle finit dernière de son groupe et n’est pas qualifiée pour les ¼ de finale. L’histoire ne fait que se répéter : pour la Coupe du Monde 1998, battu par le Qatar, elle n’as pas pu se qualifier. En 2002, les pays hôtes (Japon et Corée du Sud) étant absents des qualifications la Chine a pu se glisser parmi les heureux élus. Absente en 2006 en Allemagne, la Chine le sera également en 2010 puisque l’équipe a échoué face à l’Iraq.

Les moyens ne manquent pourtant pas. La CFA (China Football association) a recruté des entraîneurs étrangers, comme le serbe Vladimir Petrovic pour relever le niveau de l’équipe. En 2003 plusieurs jeunes joueurs jugés prometteurs ont été envoyés deux ans en Allemagne s’entraîner sous la houlette du fameux entraîneur allemand Eckhard Krautzun. Enfin l’équipe a multiplié les matchs amicaux à l’étranger. Mais les résultats ne sont pas au rendez-vous, au grand malheur des Chinois qui ne se privent pas de se moquer de leur équipe. D’autant plus qu’un autre mal ronge les joueurs : la violence. Les joueurs chinois sont connus pour vivre le football comme un combat et non comme un jeu. Tacles dangereux et coups de pied mal placés semblent être leur spécialité. Lors du match de pool Chine- Belgique, le 13 août, il y a eu 2 cartons rouges...pour 2 joueurs chinois. Les fautes ? Un coup de pied dans l’entrejambe et un coup de coude, rien que ça. On se souvient que Djibril Cissé s’était fait une double fracture de la jambe lors du match amical France- Chine en Juin 2006...

Du coup en privé, sur internet et dans les journaux, les quolibets fusent : « Notre équipe est championne olympique des arts martiaux » « Fumer nuit à la santé, jouer avec l’équipe chinoise nuit à votre santé aussi ». Signe de maturité de la part des supporters chinois, pourtant si prompts à s’enflammer : les mésaventures de leur équipe sont tournées en dérision. Des blagues circulent ainsi que des vidéos parodiant la chanson « Beijing Welcomes You » ("Beijing Huanying ni" ou 北京欢迎你) qui tourne en boucle à la télévision. Dans la nouvelle version on peut entendre « Nos buts sont grands ouverts pour vous, ne vous gênez pas, vous allez adorer jouez avec nous ». Xie Yalong, le président de la CFA, en prend pour son grade aussi dans les chansons. Lors du match Chine- Belgique, les supporters chinois scandaient son nom en demandant sa démission.

Les joueurs eux-mêmes admettent pourtant qu’il y a un problème : « Nous jouons au football comme les Brésiliens jouent au ping-pong » a admis Li Weifeng, le capitaine de l’équipe olympique. Certains l’ont pris pour une insulte envers les Brésiliens. Les supporters les plus optimistes y verront le signe d’une prise de conscience...

25 juillet 2008

北京奥运会快要开始! Bientôt les JO



我八月一号去北京过一个月,在一家法国新闻社工作。我很高兴我有能看北京奥运会环境怎么样的机会。照片,文章 等等都快在我的博客。Je serai à Pékin du 1er au 30 août, en stage de journalisme. RDV aux Jeux Olympiques...



01 janvier 2008

Enfin en 2008

Au revoir 2007, bonjour la nouvelle année, avec son cortège de résolutions que de toute manière personne ne respecte, la crise de foie post- période de fêtes, le régime obligatoire, la dure reprise des études/boulot/turbin...
Mais 2008 c'est surtout pour moi les Jeux Olympiques de Pékin!
I can't wait...
Le mignon Liu Xiang a intérêt de garder son titre olympique!...