La gentillesse des Chinois, c'est peut être ce qui m'a manqué le plus. Le plaisir de pouvoir bavarder avec eux, plaisanter, leur poser des questions sans jamais se demander si je ne suis pas trop indiscrète pour eux, et enfin espérer ressentir ce petit quelque chose qui pendant une seconde ou deux, me transportera là bas, en Chine.
Hier soir, le service de l'éducation de l'Ambassade de Chine à Paris organisait une petite réception, comme elle le fait tous les ans à cette période. Début des festivités à 19h, avec petit discours (forcément!) et buffet chinois, et projection d'un film à 19h50. Il y avait environ 75% de Chinois et le reste de Français (d'Occidentaux, pour le moins). L'attraction principale semblait être le buffet bien sûr (pour Tobias et moi en tout cas!) car nous étions impatients de pouvoir enfin manger pour la première fois de la vraie cuisine chinoise, depuis notre retour de Chine. Porc sauce aigre douce, rouleaux de printemps frits, boeuf, brocolis, nouilles sautées, riz à la cantonnaise... Tout cela était très bon. Mais en bon jeunes Européens que nous étions, nous sommes restés principalement...près du bar, en compagnie du Bordeaux et du barman, gentil cinquantenaire originaire de Pékin, ainsi que du cuisinier, qui à ce que j'ai compris est arrivé en Juillet de Xi'an avec toute sa famille; il est en poste à Paris pour 2 ans. Du coup, plein d'enthousiasme le cuisinier est allé me chercher sa fille de 13 ans pour me la présenter! J'ai un peu parlé avec elle, toute intimidée la pauvre. Elle va à l'école chinois, le lycée François Villon, je lui ai dit que je connaissais (il se trouve Porte de Vanves dans le 14ème) car j'avais un cours là-bas.
Mais le film allait commencer, nous n'avions plus le temps de parler. On nous dirigeait déjà vers la salle de projection.
Le film diffusé était "Keke xili" ("可可西里" ou "Mounain Patrol" en anglais), film chinoise de 2004, portant sur le thème de la sauvegarde des antilopes tibétaines, espèce en danger. Il raconte l'histoire d'une patrouille d'incorruptibles volontaires tibétains, qui partent en patrouille chasser les braconniers tuant les antilopes. Ils seront suivis cette fois ci par un journaliste de Beijing, Ga Yu, qui se fait rapidement accepté par le groupe, car son père est tibétain. Il ne se révèlera pas être le citadin empoté, mais au contraire, il se montrera être un journaliste efficace et intègre, n'hésitant pas à mettre les mains dans le cambouis pour aider les patrouilleurs lorsqu'ils rencontreront une des nombreuses difficultés de leur voyage. A la fin, il publiera son article, qui aura apparemment un grand succès, et sera à l'origine du film.
J'ai vraiment aimé le film: c'est un film dur pourtant: un des patrouilleurs se fait tuer des les premières images du film, l'on voit un autre courir dans le sable, trébucher et tomber dans un trou de sables mouvants, et se faire lentement aspirer... Sans parler des carcasses d'antilopes que les vautours dévorent. Mais tout cela est à oublier devant les images des paysages sauvages du Tibet, et l'on admire le caractère de ces Tibétains: intrépides, courageux, solidaires, généreux... On en viendrait même à detester le "Han" de base, qui impose sa loi dans cette belle région.
Hier soir, le service de l'éducation de l'Ambassade de Chine à Paris organisait une petite réception, comme elle le fait tous les ans à cette période. Début des festivités à 19h, avec petit discours (forcément!) et buffet chinois, et projection d'un film à 19h50. Il y avait environ 75% de Chinois et le reste de Français (d'Occidentaux, pour le moins). L'attraction principale semblait être le buffet bien sûr (pour Tobias et moi en tout cas!) car nous étions impatients de pouvoir enfin manger pour la première fois de la vraie cuisine chinoise, depuis notre retour de Chine. Porc sauce aigre douce, rouleaux de printemps frits, boeuf, brocolis, nouilles sautées, riz à la cantonnaise... Tout cela était très bon. Mais en bon jeunes Européens que nous étions, nous sommes restés principalement...près du bar, en compagnie du Bordeaux et du barman, gentil cinquantenaire originaire de Pékin, ainsi que du cuisinier, qui à ce que j'ai compris est arrivé en Juillet de Xi'an avec toute sa famille; il est en poste à Paris pour 2 ans. Du coup, plein d'enthousiasme le cuisinier est allé me chercher sa fille de 13 ans pour me la présenter! J'ai un peu parlé avec elle, toute intimidée la pauvre. Elle va à l'école chinois, le lycée François Villon, je lui ai dit que je connaissais (il se trouve Porte de Vanves dans le 14ème) car j'avais un cours là-bas.
Mais le film allait commencer, nous n'avions plus le temps de parler. On nous dirigeait déjà vers la salle de projection.
Le film diffusé était "Keke xili" ("可可西里" ou "Mounain Patrol" en anglais), film chinoise de 2004, portant sur le thème de la sauvegarde des antilopes tibétaines, espèce en danger. Il raconte l'histoire d'une patrouille d'incorruptibles volontaires tibétains, qui partent en patrouille chasser les braconniers tuant les antilopes. Ils seront suivis cette fois ci par un journaliste de Beijing, Ga Yu, qui se fait rapidement accepté par le groupe, car son père est tibétain. Il ne se révèlera pas être le citadin empoté, mais au contraire, il se montrera être un journaliste efficace et intègre, n'hésitant pas à mettre les mains dans le cambouis pour aider les patrouilleurs lorsqu'ils rencontreront une des nombreuses difficultés de leur voyage. A la fin, il publiera son article, qui aura apparemment un grand succès, et sera à l'origine du film.
J'ai vraiment aimé le film: c'est un film dur pourtant: un des patrouilleurs se fait tuer des les premières images du film, l'on voit un autre courir dans le sable, trébucher et tomber dans un trou de sables mouvants, et se faire lentement aspirer... Sans parler des carcasses d'antilopes que les vautours dévorent. Mais tout cela est à oublier devant les images des paysages sauvages du Tibet, et l'on admire le caractère de ces Tibétains: intrépides, courageux, solidaires, généreux... On en viendrait même à detester le "Han" de base, qui impose sa loi dans cette belle région.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire